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Dans le cadre du cours nous devions partager des sources d'information sur les sujets suivants : établissements d'enseignement, enseignement,  apprentissage et télétravail en temps de pandémie puis les partager sur le forum de classe. 

 

Twitter est un média social que j'utilise plusieurs fois par jour. Étant friande de politique étatsunienne, je me permets de suivre et de retwitter sans retenue. L'angle choisi dans le cadre du cours m'a toutefois demandé une adaptation parce que je ne suivais pas les sujets du cours. 

CONTEXTE ET BESOIN D'AFFAIRE

1re partie du rapport d'analyse de besoins

Étant une fière citoyenne de la ville de Montréal, l'univers de l'agriculture n'est pas une zone de confort. J'ai dû lire tous les documents fournis par Lyne, notre spécialiste en la matière, et poser beaucoup de questions. Pour un premier travail sur l'analyse de besoin, j'estime que la barre était relativement élevée parce qu'en plus d'apprivoiser une méthode de travail différente de mes habitudes, je devais comprendre le vocabulaire et le contexte professionnel. Passionnée par le domaine, Lyne a fait un travail de vulgarisation important pour nous.

1re rétroaction des étudiants.es

La grande majorité des commentaires ont aidé à structurer notre travail (tableau, emplacement du texte, etc.) et à apporter des modifications essentielles pour répondre aux critères de correction du cours. Un des aspects incontournables est l'organisation de l'information. Les éléments moins bien organisés étaient nécessairement moins bien compris par les étudiants.es. Parfois, il fallait modifier le contenu, comme le besoin d'affaires, mais d'autres fois, le contenu était pertinent et exact. D'où l'importance de s'exposer rapidement aux commentaires des "utilisateurs.trices". Ils sont en mesure de nous refléter immédiatement si le design est un problème.

PORTRAIT DES APPRENANTS, PORTRAIT DE LA SITUATION ACTUELLE VS DE LA SITUATION IDÉAL ET BESOINS FONCTIONNELS

Le portrait des apprenants était probablement la partie du travail la plus confortable pour moi. Confection d'un sondage, lecture de littérature grise et animation d'un focus group, et hop! Une triangulation! L'avantage d'avoir animé ce focus group est la plus grande maîtrise du sujet. Au départ, mon vécu urbain ne m'apportait pas grands avantages dans le travail, mais une fois le contact avec cinq femmes très généreuses de leur réflexion, j'ai mieux saisi les nuances que Lyne essayait de nous expliquer.

 

La force de notre analyse a été de produire des données quantitatives et qualitatives pour mieux comprendre les besoins. Notre équipe a utilisé les forces de chacun pour réaliser cette partie. Ce fût une partie agréable à produire et je crois que si cela était à refaire, je n'y changerais rien.

2e rétroaction des étudiants.es

Le nombre limité d'interventions a grandement aidé à rendre les commentaires plus pertinents pour ce travail. Non pas que les étudiants.es n'avaient pas pris l'exercice sérieusement, mais une fois les principaux commentaires faits, il restait peu de contenu pertinent à nommer et réellement aider à faire cheminer l'équipe.

Nous avons consolidé nos perceptions sur des aspects et lorsque nous étions peu confiants sur un aspect du travail, les collègues le relevaient assez aisément.

RAPPORT DE L'ANALYSE DE BESOIN - VERSION FINALE
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Cette partie a demandé un travail important pour le compléter, mais aussi pour nous assurer de ne pas répéter les erreurs faites dans les travaux précédents.

J'ai eu la chance de travailler avec une équipe souple intellectuellement et généreuse de son temps. Chaque personne a utilisé ses forces et affronté ses difficultés pour remettre un travail dont nous sommes fièr.es.

Comme vous l'avez sûrement remarqué par mon enthousiasme en classe, j'adore concevoir des évaluations pertinentes dans un contexte professionnel. Le fait d'enseigner à des étudiants.es dont une grande partie présente un TDA/H m'a demandé de repenser la place de la mémoire dans l'évaluation assez rapidement. J'ai  plutôt observé concrètement ce qui se passe sur le marché du travail. Évidemment, le fait d'avoir un diplôme en enseignement postsecondaire m'a demandé de faire un travail préalable, mais la partie concevoir une situation qui se rapproche le plus possible de la vraie vie professionnelle me passionne. J'ai contribué, entre autres, à l'élaboration de cette partie qui pourrait très bien se reproduire tel quel par l'ARTERRE.

CE QUI ME RESTE À TRAVAILLER DANS LE CADRE DU COURS

réunion d'affaires
LA FORMULATION DES OBJECTIFS

La formulation utilisée en enseignement au collégial est différente de celle enseignée en classe. Qui plus est, au sein de mon équipe départementale, nous avons travaillé durant 3 ans pour trouver une zone de confort pour l'ensemble des enseignants dans la formulation des objectifs. Cela m'occasionne un inconfort intellectuel parce que j'ai l'habitude de simplifier le plus possible, donc j'oublie le standard et le contexte. Je dois rester vigilante et contre-vérifier ce que je propose spontanément. Heureusement, la taxonomie de Bloom reste le point de référence! 

A l'intérieur d'affaires
LE BESOIN D'AFFAIRES

Il s'agit de ma difficulté majeure. N'ayant jamais travaillé dans le secteur privé et encore moins dans un secteur axé sur la performance organisationnelle, il m'est très difficile de comprendre l'angle que je dois prendre pour le formuler.

 

Il est évident que les 3 catégories m'aident énormément à réduire les possibilités, mais la déconstruction intellectuelle que cela me demande est particulièrement souffrante. Je devrai certainement m'entourer de personnes plus habiles que moi pour continuer à apprivoiser ce concept.

 

Nous avons eu plusieurs discussions d'équipe sur le sujet, à la fin de la session nous en sommes venus à la conclusion que le contexte organisationnel un peu flou du milieu que nous avons choisi a contribué à nous rendre la tâche difficile.

CE QUI ME RESTE À TRAVAILLER COMME APPRENANTE

Covid 19
ACCEPTER LE CONTEXTE DE LA PANDÉMIE

C'est particulièrement difficile de se savoir performante et ne pas être en mesure de donner son plein potentiel parce que mon contexte professionnel est difficile en ce moment. Les étudiants.es sont en détresse psychologique et ils gèrent difficilement leurs émotions. Une des psychologues de notre cégep m'a dit, nous sommes confrontées à la résilience de chaque personne et elle est inégale. J'ai subi de la violence verbale, j'ai accompagné des étudiants.es avec des contextes familiaux difficiles tout en enseignant deux cours, adaptés pour la première fois en ligne.

 

L'ajout d'un cours universitaire peut sembler une mauvaise idée. J'ai d'ailleurs pensé annuler mon cours à plusieurs reprises, mais d'un même coup, cela m'a permis, au-delà des connaissances apprises, à conserver mon empathie pour mes étudiants.es. Ayant moi-même de la difficulté à maintenir le rythme, j'arrivais toujours dans ma classe, avec cette pensée : et s'ils.elles faisaient de leur mieux en ce moment?   

salle de conférence
ENVIRONNEMENT TECHNO DE L'ULAVAL

Il s'agit du 4e environnement technologique de la 3e université que je fréquente. En plus d'avoir plusieurs nouvelles plateformes de travail dans le cadre de mes fonctions professorales, celle de l'ULaval m'a demandé (et me demande encore) beaucoup d'adaptation. Une chance que mes collègues plus habitués, m'ont aidé à me retrouver et surtout à reconnaître la profondeur des sources d'informations. Par exemple, pour les lectures j'ai toujours dû trouver les sources d'informations par moi-même, donc je cherchais les articles sur les bases de données. Après 3 semaines, j'ai constaté que Carliner était disponible dans un onglet à ma disposition... et ce, depuis le début de la session. 

PROJECT 4

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État des lieux

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